Marcel Millet (1886-194 ?)
Soldat régisseur aux théâtres du front en 1917, Marcel Millet fait longtemps partie d'une troupe de baladins dont les aventures – et mésaventures – lui inspirent plusieurs romans (Pitalugue, entre autres). Pendant la Première Guerre mondiale, il collabore à la revue souvent censurée La Caravane (Paris, 1914-1919) dirigée par Paul Charrier, qui « s'occupait surtout de littérature, mais [qui] durant la guerre fut une des rares tribunes libres pour nos compagnons » (témoignage d'Ugo Fedeli). Ecrivain, poète, il fréquente les milieux libertaires mais aussi syndicalistes révolutionnaires, surtout des enseignants comme Maurice Wullens, animateur de la revue Les Humbles à laquelle il collabore, ou Roger Denux, animateur de la revue Les Primaires, dont il est également un rédacteur régulier. Durant l'entre-deux-guerres, il écrit de nombreux articles pour les journaux et revues anarchistes : Bibliothèque de l'artistocratie, L'Insurgé, Le Libertaire, La Mêlée, L'Ordre naturel, La Revue anarchiste, etc. Il est alors connu pour sa générosité. Retiré dans la région parisienne, il collabore à la Libération à L'Homme et la Vie de Manuel Devaldès, est membre l'année suivante du comité d'honneur de la revue La Société humaine (Mazamet, 1947) fondée par Georges Monde. Il meurt dans la misère vers la fin des années quarante.
(D'après le Dictionnaire international des militants anarchistes.)

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