Mars 2023

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Revues

Audio-vidéo

Réunions-débats

Foires aux livres, colloque, rencontres…

Divers

 

PARUTIONS

BARD Christine
Féminismes : 150 ans d’idées reçues (nouv. éd. revue), Le Cavalier bleu, Paris, 360 p., 14,90 euros (mars) infos

BLANC William
Winter is coming [« Une brève histoire politique de la fantasy »] (rééd. actual. et augm.), Libertalia, coll. Poche, Montreuil (93), 168 p., 10 euros (mars) infos

CHASTENET Patrick
Les Racines libertaires de l'écologie politique, L'Echappée, coll. Le pas de côté, Paris, 240 p., 20 euros (février) infos

COLLECTIF
Dictionnaire de la guerre d'Algérie, sous la dir. de Tramor Quemeneur, Ouanassa Siari Tengour et Sylvie Thénault, Bouquins, s.l., 1472 p., 34 euros (mars) infos
Guide d’autodéfense numérique (6e éd.), Editions Tahin Party, Lyon, 552 p., 18 euros (février) infos
Increvables Anarchistes [« Histoire(s) de l'anarchisme, des anarchistes et de leurs foutues idées »], préf. de Jean-Marc Raynaud, avant-propos de Wally Rosell, Les Editions libertaires, Saint-Georges-d'Oléron, 416 p., 35 euros (février) infos

DEJEAN Mathieu
Sciences Po, l'école de la domination, La Fabrique, Paris, 160 p., 14 euros (mars) infos

DISCEPOLO Thierry
La Trahison des éditeurs (rééd. actual.), Agone, coll. Contre-feux, Marseille, 360 p., 20 euros (février) infos

DRÉANO Bernard
Jours gris et nuages d'acier sur l'Ukraine, Syllepse, coll. Arguments et mouvements, Paris, 120 p., 12 euros (février) infos

CUSSET François
La Haine de l’émancipation [« Debout la jeunesse du monde »], Gallimard, coll. Tracts, Paris, 64 p., 3,90 euros (février) infos

DINDO Sarah
Entre taule et terre [« Construire une alternative à la prison »], Editions du Commun, coll. Culture des précédents, Rennes, 302 p., 15 euros (janvier ) infos

EAUBONNE Françoise d'
Ecologie/féminisme. Révolution ou mutation ? (rééd), préf. de Geneviève Pruvost, Le Passager clandestin, Lorient (56), 352 p., 22 euros (mars) infos
Le Sexocide des sorcières (rééd.), préf. de Taous Merakchi, Au diable Vauvert, coll. Nouvelles Lunes, Vauvert (30), 80 p., 12 euros (mars) infos

FERRARI Sylvie, GEORGESCU-ROEGEN Nicholas
Nicholas Georgescu-Roegen et la bioéconomie, Le Passager clandestin, coll. Précurseurs de la décroissance, Lorient (56), 128 p., 12 euros (mars) infos

FRAMONT Nicolas
Parasites, Les Liens qui libèrent, Paris, 288 p., 19,50 euros (février) infos

FRIOT Bernard
Prenons le pouvoir sur nos retraites, La Dispute, Paris, 112 p., 8 euros (février) infos

GALLUZZO Anthony
Le Mythe de l’entrepreneur [« Défaire l'imaginaire de la Silicon Valley »], Zones - La Découverte, Paris, 240 p., 20 euros (janvier ) infos

GOUTTE Guillaume
Dix questions sur le syndicalisme, Libertalia, coll. Poche, Montreuil (93), 116 p., 8 euros (mars) infos

JAPPE Anselm
Un complot permanent contre le monde entier [« Essais sur Guy Debord »], L'Echappée, coll. Versus, Paris, 192 p., 16 euros (mars) infos

JOURDAIN Edouard
Le Sauvage et le Politique, Presses universitaires de France, coll. Perspectives critiques, Paris, 408 p., 23 euros (février) infos

LÉPINE Matthieu
L'Hécatombe invisible [« Enquête sur les morts au travail »], Seuil, coll. Documents, Paris, 224 p., 19 euros (mars) infos

LÉVY Laurène
Mes trompes, mon choix !
[« Mon corps, mon choix, mon droit à la stérilisation ! »], préf. de Martin Winckler, Le Passager clandestin, Paris, 208 p., 18 euros (février) infos

MARX Karl, BAKOUNINE Michel
La Grande Discorde [« Déclarations officielles, communications confidentielles, pamphlets corrosifs, articles diffamatoires, lettres aux intimes… »] (rééd. rev. et réact. de « Socialisme autoritaire ou libertaire »), textes rassemblés par Georges Ribeill, Les Nuits rouges, s.l., 572 p., 22 euros (janvier) infos

MICHEL Louise
La Commune de Paris, suivi d'un essai d'Emma Goldman, Payot, coll. Petite Bibliothèque, Paris, 480 p., 11,50 euros (février) infos

PELLOUTIER Fernand
Aux anarchistes, préf. de Guillaume Goutte, Nada éditions, s.l., 112 p., 9 euros (mars) infos

POUTOU Philippe, SALINGUE Julien,
WALYLO Béatrice

Un « petit » candidat face aux « grands » médias, Libertalia, coll. Poche, Montreuil (93), 160 p., 10 euros (mars) infos

PERRENOT Pauline
Les Médias contre la gauche, Agone, coll. Contre-Feux, Marseille, 312 p., 15 euros (mars) infos

RAJSFUS Maurice
Quand j’étais Juif (rééd.), préf. d’Alain Brossat, Editions du détour, Bordeaux, 224 p., 20,90 euros (mars) infos

ROBIN Armand
Les Poèmes indésirables (nouv. éd.) [suivi des articles pour « Le Libertaire » et d'une postf., « Armand Robin condamné une fois de plus », par Jean-Louis Mohand Paul], Ressouvenances, s.l., 211 p., 20 euros (mars) infos

SCHILDKNECHT Clara
Hardi, compagnons ! [« Masculinités et virilité anarchistes à la Belle Epoque »], Libertalia, coll. Poche, Montreuil (93), 252 p., 10 euros (février) infos

SNUG David
La Lutte pas très classe (dessins), Nada Editions, s.l., 72 p., 10 euros (février) infos

VERGÈS Françoise
Programme de désordre absolu [« Décoloniser le musée »], La Fabrique, Paris, 256 p., 15 euros (mars) infos

WILHEMI Gonzalo
Le Mouvement libertaire pendant la transition [« Madrid 1975-1982 »], Editions du Coquelicot, Toulouse, 304 p., 21 euros (janvier) infos


Livraison tardive

ABIVEN Isabelle, VAUTEL Lila
Portraits de Communardes [pastels d'I. Abiven et notes biographiques de L. Vautel], Editions Dittmar, Ouistreham (14), 288 p. [format : 19 x 29 cm], 45 euros (août) infos

LEBEDEV Anna Colin
Jamais frères ? [« Ukraine et Russie : une tragédie postsoviétique »], Seuil, Paris, 228 p., 19 euros (septembre) infos

LE MEUR Guirec
L'Impuissance du peuple ? [« Acceptation, soumission, conformisme »], Edevcom, coll. Sapiens, s.l., 294 p., 12 euros (novembre) infos

NOVAK Zvonimir
La Rue militante [« 30 ans d'affiches de combat »], Les Editions du Cerf, Paris, 288 p. (22,5 x 30), 29 euros (octobre) infos

PETIT Dominique
Les Ardennes du Père Peinard, Editions Terres ardennaises, Charleville-Mézières (08), 166 p., 16 euros (novembre) infos
Fortuné Henry et la colonie libertaire d'Aiglemont [« De la propagande pour Ravachol au syndicalisme révolutionnaire »], Noir et Rouge - Editions Terres ardennaises, Paris - Charleville-Mézières (08), 250 p., 22 euros (janvier) infos

 

EN TÉLÉCHARGEMENT

BEDOS Pascal
Louise Michel. Poèmes et chansons [textes parus sur Anarlivres], Partage noir, Paris, 2023, 16 p., à télécharger

BRIGADES ÉDITORIALES DE SOLIDARITÉ
Soutien à l'Ukraine résistante (vol. 15), Syllepse, Paris, 104 p., à télécharger
Soutien à l'Ukraine résistante (vol. 16), Syllepse, Paris, 100 p., à télécharger

COLLECTIF
Abandonner les fantasmes de la politique [« Critiques anarchistes de quelques dérives de la méthode insurrectionnelle »], s. éd., s.l., 44 p., à télécharger
Ah, comme il est urgent de démolir !, s. éd., s.l., 2022, 88 p., à télécharger
« Détruisez le mouvement de Makhno » [« La guerre secrète des bolcheviks contre Nestor Makhno dans la révolution et l’exil »], Editions CNT-AIT, s.l., 2023, 54 p., à télécharger
Le Mot et la Chose
[« A propos de projet révolutionnaire et autres textes »], s. éd., s.l., octobre 2022, 60 p., à télécharger
Ne rien respecter, ne croire en rien [« Anthologie anarchiste individualiste, #1 »], s. éd., s.l., déc. 2022, 68 p., à télécharger
Pour ne pas perdre sa vie à la gagner [« Témoignages sur le rapport au travail pour le Festival du chômeur alpin à Grenoble, juin 2020 »], s. éd., (Grenoble), 2023, 62 p., à télécharger
Les traditions oppriment les femmes, Editions CNT-AIT, Toulouse, 2023, 32 p., à télécharger

DÉJACQUE Joseph
Les Lazaréennes [« Fables et poésies sociales »] (1re éd.), chez l'auteur, Paris, 1851, 47 p., à télécharger

FIGNER Vera
Les Prisons russes (3e éd. française), Comité de secours aux prisonniers politiques des bagnes russes, Grenoble, 1913, 52 p., à télécharger

JONLET Stéphane
Mais d'où vient la police ?, Barricade, Liège (Belgique), 2022, 40 p. à télécharger

LORULOT André
Chez les loups (roman de mœurs anarchistes), éd. de L'Idée libre, Conflans, 1922, 224 p., à télécharger
Méditations et souvenirs d'un prisonnier, illust. de Petit-Strix [2 portraits de l'auteur], éd. L'Idée libre, Conflans, 1921, 199 p., à télécharger

MLT, OLT
Giuseppe Pinelli, la mort d'un cheminot anarchiste (rééd. augm.), Partage noir, Paris, 2023, 4 p., à télécharger

POUGET Emile
Quelques articles du « Père Peinard » et une notice biographique [« En amitié avec le spectacle “Le récital de la mistoufle” d’AbSTRAL et Blok »], Centre International de Recherches sur l'Anarchisme (CIRA), Lausanne, 2023, 34 p., à télécharger

SYNDICAT DE LA MAGISTRATURE
Guide du manifestant arrêté, Syndicat de la magistrature, Paris, 2019, 21 p., à télécharger

 

REVUES

Derniers numéros parus

Alternative libertaire, « mensuel de l'Union communiste libertaire (UCL) » : n° 336, mars, 20 p., 4 euros, site Internet - sommaire

anarchie !, n° 33, février, 16 p., à prix libre, contact : journalanarchie(at)riseup.net

Anarchosyndicalisme !, « journal de la CNT-AIT de Toulouse » : n° 180, janv.-fev., 20 p., 2 euros, site Internet - à télécharger

L'Anjou libertaire, « bulletin mensuel du groupe du Maine-et-Loire de l'Union communiste libertaire » : n° 19, mars, 8 p., site Internet - à télécharger

Casse-Rôles, « journal féministe et libertaire » : n° 23 (dossier : « Ecoféminisme »), février-avril, 56 p., prix libre, site Internet

Chroniques noir et rouge, « revue trimestrielle de critique bibliographique du mouvement libertaire » : n° 12, mars, 66 p., 5 euros (abt. : 20 euros pour 4 numéros), site Internet - sommaire

Combat syndicaliste, « mensuel de la Confédération nationale du travail » : n° 479, mars, 20 p., 2 euros, site Internet - sommaire

Courant alternatif, « mensuel anarchiste-communiste » de l'Organisation communiste libertaire (OCL) : n° 328, mars, 36 p., 5 euros, site Internet - sommaire

CQFD, « mensuel de critique et d'expérimentation sociales » : n° 218 (dossier : « Bienvenue chez les riches ! »), mars, 32 p., 4 euros, sommaire - abonnement

L'Envolée, « pour en finir avec toutes les prisons » : n° 56, novembre, 36 p., 2 euros, site Internet - à télécharger - interdit en prison

Fragments, « revue de littérature prolétarienne », n° 6, janvier, 124 p., 9,5 euros (+ 3 euros de frais de port), site Internet

L'Internationale anarchiste, « organe révolutionnaire », n° 2, décembre, 8 p., prix libre, à télécharger

Le Libertaire, « revue de synthèse anarchiste » : n° 144, février, 18 p., site Internet - à télécharger

Médiacritiques, « revue trimestrielle d'Acrimed » : n° 46 (« L’éditocratie avec Macron »), avril-juin, 48 p., 6 euros, présentation

Le Monde libertaire, « le mensuel sans Dieu ni maître de la Fédération anarchiste » : n° 1848 (dossier : « Du côté des femmes »], mars, 56 p., 4 euros, site Internet - abonnement

Le Ravachol, « le mensuel qui fait pas dans la dentelle » : n° 72, février, 20 p., 1 euro, Facebook

Résistons ensemble, « contre les violences policières et sécuritaires » : n° 209, 8 février, 4 p., site Internet - à télécharger

Vlan (« Vers l'anarchie ») : n° 6 (pour le commander [minimum 10 exemplaires] : contact[at]etvlan.org), s.d., 4 p., prix libre, à télécharger

 

AUDIO-VIDÉO

Fausse monnaie. A l'occasion de la récente traduction en français de La Fausse Monnaie de nos rêves. Vers une théorie anthropologique de la valeur (Les Liens qui libèrent), un des premiers ouvrages de David Graeber, l'émission « Trous noirs » sur Radio-Libertaire a reçu un autre anthropologue anarchiste pour en parler, Charles Macdonald, auteur de L'Ordre contre l'Harmonie. Anthropologie de l'Anarchie (Petra). David Graeber (1961-2020, biographie), trop tôt disparu, rappelle dans cet ouvrage les diverses approches de la valeur (sociologique, économique, structuraliste) et leurs limites. « Plus que dans les objets, un sens de la valeur émerge de l'échange, des relations directes entre les personnes ne se réduisant pas aux relations marchandes. Ainsi la valeur est un moteur de vie, un déclencheur de luttes, aidant à développer la puissance d'agir, la capacité collective à imaginer des alternatives au monde actuel. »

 

« Ecoutez Jeanne Humbert ». En ce mois de mars, rendons hommage à une des pionnières du combat des femmes pour une libre sexualité, la liberté de la contraception et de l'avortement, Jeanne Humbert (1890-1986, biographie), militante libertaire, pacifiste, naturiste et néo-malthusienne. Initié à la fin du XXe siècle par le pédagogue libertaire Paul Robin (1837-1912, biographie), le néo-malthusianisme visait à ce que le peuple puisse en contrôlant les naissances améliorer son sort et offrir moins de chair à canon (pour la guerre), de chair à travail (pour l'usine) et de chair à plaisir (pour la prostitution). Eugène (1870-1944, biographie) et Jeanne Humbert vont populariser cette forme de lutte. Au cours du XXe siècle, l'eugénisme va hélas être employé par des gouvernements pour tenter de contrôler l'accroissement de diverses populations « gênantes » ou même de fabriquer une race d'êtres prétendus supérieurs… Toutes déviations que l'on ne peut que condamner avec fermeté. « Ecoutez Jeanne Humbert » (1981, 52 min), un film de Bernard Baissat.

 

 

RÉUNIONS-DÉBATS

Montreuil (93), 1er mars. L’AERI, lieu autogéré social, culturel et solidaire, vous propose un atelier de lutte contre la propagande publicitaire (« artivisme »), de 18 heures à 22 h 30, tous les mercredis soir au 57, rue Etienne-Marcel (M° Croix-de-Chavaux). Facebook.

Toulouse (31), 1er mars. La Bibliothèque anarcha-féministe (BAF) tient ses permanences aux horaires habituels : le dimanche, de 14 à 18 heures ; le mercredi, de 16 à 20 heures. Au local associatif Le Chat noir, 33, rue Antoine-Puget. Site Internet.

Limoges (87), 2 mars. ANNULÉ Ciné-club du Groupe limougeaud de l'Union pacifiste : « Ecoutez Mireille Jospin » (2000, 70 min), film de Bernard Baissat, sur la mère de l'ancien premier ministre Lionel Jospin, sage-femme et militante pacifiste. A 18 heures, à l'Espace associatif Gilbert-Roth (EAGR), 64, av. de la Révolution. Site Internet.

Montreuil (93), 2 mars. Présentation, à 19 heures, de Art et production (Sans Soleil) de Boris Arvatov, avec Vincent des éditions Sans Soleil et Claire Thouvenot, traductrice. Enregistrement public par Radio Parleur. Puis, à 19 h 45, discussion autour du livre, suivie d'un pot. Entrée libre. Au café-librairie Michèle-Firk, 9, rue François-Debergue. Infos.

Talence (33), 2 mars. A l’occasion de la parution de son livre A bas la presse bourgeoise ! (Agone) et à l’invitation de la librairie Georges, 300, cours de la Libération, Dominique Pinsolle livrera à 19 heures une histoire des médias dont la liberté est mise en danger par la dépendance financière. Site Internet.

Laon (02), 3 mars. Dans le cadre de l'Université populaire laonnoise, « Cycle sur le féminisme » : « Le féminisme et son histoire », à partir de 19 h 30, à l'Etoile noire, 5, rue Saint-Jean. Organisé par le groupe Kropotkine (Fédération anarchiste). Infos.

Toulouse (31), 3 mars. Projection suivie d'une discussion organisées par la Bibliothèque anarcha-féministe (BAF) : Qui es-tu Lucio ? (2016, 58 min), à la rencontre du militant anarchiste Lucio Urtubia (1931-2020, bio), en présence du réalisateur Emile Navarro. Ouverture des portes à 18 h 30, projection à 19 heures. Participation libre. Infos.

Malakoff (92), 4 mars. Exposition « Pissarro l'anarchiste » avec la présentation de reproductions des vingt-huit dessins à la plume des Turpitudes sociales, inspirés du journal La Révolte, publié par Jean Grave. A la Bibliothèque associative de Malakoff (BAM), 14, impasse Carnot. Infos.

Malakoff (92), 5 mars. Les ateliers d'artivisme (« art activiste ») se tiennent chaque premier dimanche du mois à la Bibliothèque associative de Malakoff (BAM), 14, impasse Carnot (M° Malakoff - Rue-Etienne-Dolet), de 19 à 23 heures. « Partage de casse-croûte, d'expérience et de nouvelles techniques, en se faisant plaisir et dans la "bonumeur". » Infos.

Paris, 5 mars. Dans le cadre de « Mars féministe », projection à 16 heures de Histoires d’A. (1973, 105 min), de Charles Belmont et Marielle Issartel, qui relate la lutte pour le droit à l'avortement. Interdit, le film est projeté clandestinement pendant plus d'un an. En 1975, l'avortement est dépénalisé, la lutte a payé ! Participation libre. A la librairie Publico, 145, rue Amelot, Paris 11e. Infos.

Lyon (69), 6 mars. « Causerie des Clameurs », à partir de 19 heures, avec Frédéric Bories, auteur de Georges Brassens. Militant anarchiste (Le Mot et le Reste), agrémentée de quelques reprises de chansons par Nicolas, Muriel et Florent. Bar fédératif Les Clameurs, 23, rue d'Aguesseau, Lyon 7e. Facebook.

Lille (59), 8 mars. Présentation de Pour une psychiatrie indisciplinée (La Fabrique) par son auteur Olivier Brisson, à 19 heures, au CEMEA-NPDC, 11, rue Ernest-Deconynck. Site Internet.

Nantes (44), 8 mars. Conférence de Christophe Patillon du Centre d'histoire du travail (CHT) « Femmes, travail et syndicalisme : 150 ans de controverses », à 18 heures, à la Maison des syndicats, 1, place de la Gare de l'Etat. Entrée gratuite. Organisée par le syndicat CGT CPAM 44. Site du CHT.

Paris, 8 mars. Dédicace de l'ouvrage Portraits de Communardes (Dittmar, infos), recueil de pastels réalisés par Isabelle Abiven, entre 16 et 18 heures, à l'épicerie-lieu de rencontre Saveurs en partage, 38, bd Mortier, Paris 20e. Avec lecture de textes par Jom Roniger et clôture en chanson par Laure. Site Internet.

Lyon (69), 9 mars. A 19 h 15, la librairie Passages, 11, rue de Brest, Lyon 2e, accueillera Olivier Brisson, auteur de l'ouvrage Pour une psychiatrie indisciplinée (La Fabrique). Site Internet.

Paris, 9 mars. Présentation de Libérations sexuelles. Une histoire des pensées féministes et queers sur la sexualité (La Découverte), de Cornelia Möser, à 19 h 30, dans le cadre de « Mars féministe », à la librairie Publico, 145, rue Amelot, Paris 11e. Accès libre. Infos.

Montreuil (93), 10 mars. La librairie Libertalia reçoit Clara Schildknecht pour Hardi, compagnons ! Masculinités et virilité anarchistes à la Belle Epoque (Libertalia), à 19 h 30, à la librairie Libertalia, 12, rue Marcelin-Berthelot (M° Croix-de-Chavaux). Site Internet.

Paris, 10 mars. Exposition « Portraits de Communardes », série de pastels réalisés par Isabelle Abiven, extraits de l'ouvrage édité par les éditions Dittmar, jusqu'au 31 mars, dans le cadre de « Mars féministe ». Vernissage à partir de 18 h 30 à la Librairie Publico, 145, rue Amelot, Paris 11e (M° République ou Oberkampf). Lectures de textes de communardes par Naïma Mergoum. Infos.

Paris, 10 mars. ANNULÉ. A 19 h 30, rencontre et discussion avec Hugues Lenoir, auteur de Pour une école de la liberté par la liberté (Editions du Monde libertaire), à la bibliothèque La Rue, 10, rue Robert-Planquette, Paris 18e (M° Blanche ou Abbesses). Site Internet.

Alès (30), 11 mars. A l'occasion de la projection du film documentaire Gambarô (« Courage ! », 2014, 50 min), coréalisé avec Alain Saulière et traitant du désastre nucléaire de Fukushima à travers les propos de Japonaises et Japonais, Thierry Ribault présentera Contre la résilience (L'Echappée), à partir de 19 heures, à La Rétive, 42, rue du Faubourg-d'Auvergne. Site Internet.

Malakoff (92), 11 mars. Exposition « Pissarro l'anarchiste » avec la présentation de reproductions des vingt-huit dessins à la plume des Turpitudes sociales, inspirés du journal La Révolte, publié par Jean Grave. A la Bibliothèque associative de Malakoff (BAM), 14, impasse Carnot. Infos.

Paris, 11 mars. « Pas une bassine de plus ! », projection et débat sur la lutte contre les mégabassines, en présence de membres des collectifs BNM, de la Confédération paysanne et des Soulèvement de la terre. A partir de 14 heures, à la CNT, 33, rue des Vignolles, Paris 20e.

Paris, 11 mars. ANNULÉ. Concert dans le cadre de « Mars féministe » : Fanchon Daemers chante Raoul Vaneigem, accompagné par Jacques-Ivan Duchesne. A 16 heures, une « rebelle chante un rebelle » à la librairie Publico, 145, rue Amelot, Paris 11e. Accès libre, participation au chapeau. Infos et vidéos.

Paris, 11 mars. Projection-débat « Tchernobyl, Fukushima… Le nucléaire c’est aussi la catastrophe », avec Yves Lenoir, Pierre Fetet et Yuki Takahata, à 18 heures, au Maltais rouge, 40, rue de Malte, Paris 11e. Projection d’un film sur les suites de la catastrophe de Tchernobyl suivie par des interventions et un débat. Buffet à prix libre. Infos.

Rennes (35), 11 mars. « En quoi l'archéologie préhistorique est-elle politique ? », causerie populaire à 15 heures avec Pierre Gouletquer, auteur de Préhistoire du Futur. Archéologies intempestives du territoire (Anacharsis), et Gwenolé Kerdivel. Local La Commune, 17, rue de Châteaudun. Organisée par le groupe La Sociale (Fédération anarchiste). Infos.

Toulouse (31), 11 mars. Le groupe Ecran total propose une réunion publique, à 17 heures, sur « Le portefeuille d’identité numérique, un outil de gestion des catastrophes écologiques ? ». Discussion sur la contribution des ordinateurs et des réseaux au désastre écologique en cours. A 20 heures, le débat sera suivi d'une auberge espagnole. Au CRAS, 39, rue Gamelin (M° Fontaine-Lestang). Infos.

Vitrolles (13), 11 mars. « Elisabeth Dmitrieff, aristocrate et pétroleuse », conférence animée par Sylvie Braibant, à 17 heures, à la médiathèque La Passerelle, 1, place de la Liberté - avenue des Salyens. Organisée par la fédération départementale de la Libre Pensée. Infos.

Lyon (69), 12 mars. L’association Mémoires minoritaires, qui gère la bibliothèque du Brazzzero, vous convie à une rencontre avec Myriam Bahaffou, autrice de l’ouvrage Des paillettes sur le compost. Ecoféminismes au quotidien (Le Passager clandestin), à 16 heures, à la librairie La Gryffe, 5, rue Sébastien-Gryphe, Lyon 7e. Infos.

Montpellier (34), 12 mars. A l'occasion de la projection du film Gambarô (« Courage ! », 2014, 50 min), coréalisé avec Alain Saulière et traitant du désastre nucléaire de Fukushima à travers les propos de Japonaises et Japonais, Thierry Ribault présentera Contre la résilience (L'Echappée), à partir de 18 h 30, au cinéma Utopia Sainte-Bernadette, 5, avenue du Docteur-Pezet. Infos.

Paris, 12 mars. Dans le cadre des 25 ans des éditions La Fabrique, discussion autour de l’idée d’Etat militaro-sécuritaire avec Mathieu Rigouste, auteur de L’Etat radicalisé, et Claude Serfati, auteur de La Domination policière. A 17 heures, au Cirque électrique, place du Maquis-du-Vercors, Paris 20e, en collaboration avec la librairie Planète Io. Entrée gratuite, réservation conseillée. Infos.

Paris, 12 mars. A l'occasion de l'exposition « Portraits de Communardes » (« Mars féministe ») d’Isabelle Abiven jusqu'au 31 mars, lecture de textes de Communardes par la comédienne Nadia Mergoum, à partir de 16 heures, à la librairie Publico, 145, rue Amelot, Paris 11e (M° République ou Oberkampf). Infos.

Marseille (13), 14 mars. Présentation à 19 heures de l'ouvrage Une histoire du sabotage (éditions Libre), de Victor Cashar, en présence de l'auteur, et discussion. A Manifesten, 59, rue Adolphe-Thiers, Marseille 1er. Infos.

Paris, 14 mars. François Bordes, David Frank Allen et Patrick Marcolini présenteront La Fausse Conscience (L'Echappée), de Joseph Gabel, à 20 heures à la librairie Quilombo, 23, rue Voltaire, Paris 11e (M° Rue-des-Boulets ou Nation). Infos.

Paris, 14 mars. Projection d'Un pays qui se tient sage de David Dufresne, sur les « gilets jaunes » et la répression policière, suivie d’une discussion en présence du réalisateur. Entrée à prix libre, l’argent récolté alimentera la caisse de grève du personnel de l’ENS. A 20 heures, salle Froidevaux (bâtiment ENS), 24, rue Lhomond, Paris 5e. Infos.

Montreuil (93), 15 mars. L’AERI, lieu auto-géré social, culturel et solidaire, vous propose un atelier de lutte contre la propagande publicitaire (« artivisme »), de 18 heures à 22 h 30, tous les mercredis soir au 57, rue Etienne-Marcel (M° Croix-de-Chavaux). Facebook.

Paris, 15 mars. Suite de l'hommage à Serge Livrozet avec la projection de la seconde partie de La Mort se mérite (2017, 45 min), de Nicolas Drolc, en présence de Thierry Maricourt. Il abordera l’engagement de Serge Livrozet dans l’écriture, la littérature et l’édition. A 20 heures, à la librairie Publico, 145, rue Amelot, Paris 11e. Infos.

Foix (09), 16 mars. Rencontre avec Olivier Brisson autour de Pour une psychiatrie indisciplinée (La Fabrique), à 19 heures, à la librairie Le Cachalot, 9, rue Lazema. Facebook.

Marseille (13), 16 mars. Thomas Azuelos sera reçu à 19 heures par la librairie Transit, 51, bd de la Libération, Marseille 1er, pour sa BD Toute la beauté du monde (Futupolis). Une fable tragi-comique qui réunit trois hommes, à Cerbère, à la fin de la guerre d'Espagne… Infos.

Montpellier (34), 16 mars. A l’occasion de la parution du livre de Pauline Perrenot, Les Médias contre la gauche (Agone), l'espace coopératif La Carmagnole invite l'autrice et Mathias Reymond (Acrimed) pour discuter des conséquences du remplacement de l’information par le storytelling dans le paysage médiatique français. A 19 heures, au 10, rue Haguenot. Site Internet.

Paris, 16 mars. Dans le cadre de « Mars féministe », la librairie Publico, 145, rue Amelot, Paris 11e, reçoit à 19 h 30 Mathilde Larrère pour son ouvrage Guns and Roses. Les objets des luttes féministes (Editions du détour). « Des objets convoités, détruits ou brandis pour tous les combats : égalité, droit de vote, libre disposition de son corps, contre les violences, ou dans les luttes de travailleuses oi de ménagères… » Infos.

Lyon, 17 mars. A 19 heures, pour le lancement de son livre Les Médias contre la gauche (Agone), Pauline Perrenot est invitée par la librairie Ouvrir l’œil, 18, rue des Capucins, Lyon 1er, et analysera l’émergence de la com dans un contexte de disparition de la gauche du débat public. Facebook.

Malakoff (92), 17 mars. « Contes et rencont'es » à la Bibliothèque associative de Malakoff (BAM), 14, impasse Carnot : à 19 heures, scène ouverte thématique « louverie & chaperonnage » ; 20 heures, buffet participatif ; 20 h 30, spectacle « L’affaire du Grand Méchant Loup », de et par Monsieur Mouch. Libre participation. Infos.

Montreuil (93), 17 mars. Rencontre avec Philippe Joanny autour de son roman 95 (Grasset, infos), un livre pour ne pas oublier ceux qui sont tombés pendant la tragédie du sida. A 19 h 30, à la librairie Libertalia, 12, rue Marcelin-Berthelot (M° Croix-de-Chavaux). Site Internet.

Paris, 17 mars. Dans le cadre du séminaire Etape, séance autour du livre de Catherine Malabou, Au voleur ! Anarchisme et philosophie (PUF), en présence de l’autrice. Interventions de Jérôme Alexandre (recension du livre) et de Lucie Doublet. Le débat n'étant pas public, pour connaître le lieu et l'heure de réunion il faut contacter lagrangeguy1(at)gmail.com. Site Internet.

Paris, 17 mars. Soirée « Hikikomori, ermites modernes », à 19 h 30, avec Céline Defontaine. Il s'agit de personnes de tout âge, qui ne quittent plus leur chambre, se coupent du reste du monde… Organisée par les groupes libertaires Louise-Michel et La Rue, à la bibliothèque La Rue, 10, rue Robert-Planquette, Paris 18e. Site Internet.

Paris, 17 mars. Discussion avec Christian Bruel, auteur de l’ouvrage L’Aventure politique du livre jeunesse (La Fabrique), à 19 h 30 à la librairie Le Rideau rouge, 42, rue de Torcy, Paris 18e. Site Internet.

Paris, 17 mars. ANNULÉ A 19 h 30, discussion « Entre théorie et intervention – regard sur l’épisode révolutionnaire de la Makhnovtchina » aux Fleurs arctiques, 45, rue du Pré-Saint-Gervais, Paris 19e. Infos.

Cahors (46), 18 mars. Débat avec Nicolas Da Silva, auteur de La Bataille de la Sécu. Une histoire du système de santé (La Fabrique), à 11 heures, à la MJC, 201, rue Georges-Clemenceau.

Grenoble (38), 18 mars. Table ronde « Islamophobie et antisémitisme », avec Nadia Méziane, Morgane Boino et Arié Halimi à partir de 14 heures (ouverture des portes : 13 heures). Entrée à prix libre. A la bibliothèque-café-librairie autogérée Antigone, 22, rue des Violettes. Infos.

Laon (02), 18 mars. Causerie et projection autours de la Commune de Paris, à 19 h 30, à l'Etoile noire, 5, rue Saint-Jean. La rencontre sera suivie d’un apéritif dînatoire sur le mode de l’auberge espagnole (chacun ramène ce qu’il veut). Infos.

Marseille (13), 18 mars. Causerie avec Claire Auzias, autrice de Samudaripen : le génocide des Tsiganes (L’Esprit frappeur), qui reviendra sur cet épisode de la période 1938-1945 qui a vu l'extermination de 250 000 à 500 000 Tsiganes par les nazis et leurs alliés. A 17 heures, au Centre international de recherches sur l'anarchisme (CIRA), 50, rue Consolat, Marseille 1er. Infos.

Marseille (13), 18 mars. A 17 heures, la librairie Maupetit, 142, La Canebière, Marseille 1er, accueillera Pauline Perrenot, autrice de l'ouvrage Les Médias contre la gauche (Agone). Elle analysera l'absence de traitement de la gauche dans la presse française et l'abandon des questions sociales au profit de l'économie. Site Internet.

Paris, 18 mars. Dans le cadre de « Mars féministe », concert à 16 heures de Jann Halexander qui interprète à sa manière les chansons de Catherine Ribeiro. A la librairie Publico, 145, rue Amelot, Paris 11e (M° République ou Oberkampf). Accès libre, participation au chapeau. Infos et vidéos.

Limoges (87), 19 mars. « Résistances algériennes. Une culture populaire rebelle, chanson, poésie, arts… », causerie avec Marie Virolle, animatrice des éditions Mars A, à 15 heures, à l'Espace associatif Gilbert-Roth (EAGR), 64, avenue de la Révolution. Entrée libre, verre de l’amitié. Site Internet.

Paris, 19 mars. A l'occasion de l'exposition « Portraits de Communardes » (« Mars féministe ») d’Isabelle Abiven qui se tient jusqu'au 31 mars, lecture de textes de Communardes par la comédienne Nadia Mergoum, à partir de 16 heures, à la librairie Publico, 145, rue Amelot, Paris 11e (M° République ou Oberkampf). Infos.

Toulouse (31), 19 mars. La Bibliothèque anarcha-féministe (BAF) tient ses permanences aux horaires habituels : le dimanche, de 14 à 18 heures ; le mercredi, de 16 à 20 heures. Au local associatif Le Chat noir, 33, rue Antoine-Puget. Site Internet.

Lyon (69), 20 mars. Venez discuter et débattre avec l’Observatoire des armements de la place du militaire dans notre société, à 19 heures, dans le cadre des causeries aux bar fédératif Les Clameurs, 23, rue d’Aguesseau, Lyon 7e. Infos.

Strasbourg (67), 20 mars. Irene, autrice de La Terreur féministe et Hilaria (Editions Divergences), est invitée par l'Action antifasciste Strasbourg dans le cadre du 8 mars pour discuter féminisme et violence. A 19 heures, au centre autonome Molodoï, 19, rue du Ban-de-la-Roche. Facebook.

Paris, 21 mars. Présentation de l’ouvrage De gré et de force. Comment l’Etat expulse les pauvres (La Découverte, infos), en présence de l'auteur Camille François, à 19 heures, au Saint-Sauveur, 11, rue des Panoyaux, Paris 20e. Facebook.

Auray (56), 23 mars. Le groupe René-Lochu (Fédération anarchiste), avec la participation de la Librairie vagabonde, organise la projection du film d'Alain Tanner, La Salamandre (1971, 120 min, bande-annonce). Séance avec présentation puis échange avec des membres du groupe. A 20 heures, au cinéma Ti Hanok, 3, place de l'Europe. Tarifs habituels. Site Internet.

Bagnolet (93), 23 mars. Permanence d’information publique du hackerspace La Bidouille tous les jeudis du mois, de 17 à 23 heures. Ouvert à tous·tes quel que soit votre rapport à la technologie. Entrée libre et gratuite. Infos.

Paris, 23 mars. Pauline Perrenot sera à 19 heures à la librairie Petite Egypte, 35, rue des Petits-Carreaux, Paris 2e, pour présenter son ouvrage Les Médias contre la gauche (Agone) et revenir sur les modalités d’éviction de la gauche dans l’espace médiatique français. Facebook.

Toulouse (31), 23 mars. A l’occasion de la réédition de son livre sur La Trahison des éditeurs (Agone), Thierry Discepolo est invité à débattre avec Christian Thorel à la librairie Ombres blanches, 50, rue Gambetta. Site Internet.

Auray (56), 24 mars. Rencontre-débat, à 20 h 15, « Le travail : de l'exploitation à l'émancipation » dans la foulée du mouvement des retraites, avec Simon Luck. Salle Hélène-Branche, 10, rue du Penher. Entrée libre. Organisée par le groupe René-Lochu (FA). Site Internet.

Montpellier (34), 24 mars. Rencontre avec Nicolas Da Silva autour de La Bataille de la Sécu. Une histoire du système de santé (La Fabrique), à 19 heures, à la librairie coopérative La Cavale, 24, rue de la Cavalerie. Site Internet.

Montreuil (93), 24 mars. La librairie Libertalia, 12, rue Marcelin-Berthelot (M° Croix-de-Chavaux), recevra à 19 h 30 Pierre Dardot à l’occasion de la parution de La Mémoire du futur. Chili, 2019-2022 (Lux). Il sera question du Chili des dernières années (la grève générale féministe, le processus constituant, les mobilisations sociales…) Site Internet.

Paris, 24 mars. Dans le cadre de « Mars féministe », à 19 h 30, présentation-lecture d'Entre Vernon et Mantes (Editinter), recueil de poèmes et dessins de Marie-Claire Calmus. Entrée libre. Librairie Publico, 145, rue Amelot, Paris 11e (M° République ou Oberkampf). Infos.

Paris, 24 mars. Présentation par Mathieu Dejean de Sciences Po, l’école de la domination (La Fabrique), à 20 heures, à la librairie l’Atelier, 2 bis, rue du Jourdain, Paris 20e. Facebook.

Toulouse (31), 24 mars. A 19 heures, discussion sur « Les collectivités aragonaises entre 1936 et 1938… le communisme libertaire en acte ? », organisée par le Cercle critique de la valeur-dissociation Occitanie, à la Pizzeria Belfort, 2, rue Bertrand-de-Born. A 20 heures, pizza et débat. Infos.

Laon (02), 25 mars. Soirée « édition, poésie et roman » avec la participation du collectif Les Etaques (Nord) et des éditions isabelle sauvage (Finistère) qui présenteront leurs démarches éditoriales et des extraits de textes parus récemment. Plusieurs auteurs et autrices seront présent.es. A 19 h 30, à L'Etoile noire, 5, rue Saint-Jean. Infos.

Limoges (87), 25 mars. A partir de 14 h 30, « Printemps des poètes » à l'Espace associatif Gilbert-Roth (EAGR), 64, av. de la Révolution, avec Monica Jornet (Libres pensées sous licence poétique), Marc Pommier (Intemporelles Saisons), Yazid Barroudy (Poubelles de poésies, sous réserves), etc. Au pied de deux cèdres bleus centenaires, entrée libre. Site Internet.

Paris, 25 mars. Dans le cadre de « Mars féministe », « Grrrls In Noise », un DJ set libertaire et féministe du collectif MQM et des invité-e-s surprises, de 18 à 21 heures, à la librairie Publico, 145, rue Amelot, Paris 11e. Entrée libre. Infos.

Limoges (87), 26 mars. Spectacle de Christian Leduc (guitare et textes) « Barricades - Mémoires de partageux », à partir de 16 heures, à l'Espace associatif Gilbert-Roth (EAGR), 64, av. de la Révolution. Organisé par le Centre international de recherches sur l'anarchisme (CIRA) limousin. Bande-annonce du spectacle. Entrée à prix libre et conscient. Site Internet.

Paris, 26 mars. A l'occasion de l'exposition « Portraits de Communardes » (« Mars féministe ») d’Isabelle Abiven qui se tient jusqu'au 31 mars, lecture de textes de Communardes par la comédienne Nadia Mergoum, à partir de 16 heures, à la librairie Publico, 145, rue Amelot, Paris 11e. Infos.

Paris, 27 mars. Dans le cadre d’un cycle de rencontres autour des 25 ans des éditions La Fabrique au Cirque électrique, place du Maquis-du-Vercors, Paris 20e, rencontre croisée entre Andreas Malm (Comment saboter un pipeline) et Les Soulèvements de la Terre à 17 heures. En collaboration avec la librairie Planète Io. Réservation conseillée.

Paris, 28 mars. Rencontre-débat avec Philippe Poutou, Julien Salingue et Béatrice Walylo autour de leur livre Un « petit » candidat face aux « grands » médias, (Libertalia) organisée par Acrimed. A 19 heures, à la Bourse du travail, 3, rue du Château-d’Eau, Paris 10e. Entrée libre et gratuite. Infos.

Strasbourg (67), 28 mars. Rencontre avec Matthieu Lépine autour de son livre L'Hécatombe invisible. Enquête sur les morts au travail (Seuil), à 17 heures, à la librairie Kléber, 1, rue des Francs-Bourgeois. Site Internet.

Montreuil (93), 29 mars. L’AERI, lieu autogéré social, culturel et solidaire, vous propose un atelier de lutte contre la propagande publicitaire (« artivisme »), de 18 heures à 22 h 30, tous les mercredis soir au 57, rue Etienne-Marcel (M° Croix-de-Chavaux). Facebook.

Bagnolet (93), 30 mars. Permanence d’information publique du hackerspace La Bidouille tous les jeudis du mois, de 17 à 23 heures. Ouvert à tous·tes quel que soit votre rapport à la technologie. Entrée libre et gratuite. Infos.

Paris, 30 mars. Discussion avec Mathieu Dejean, auteur de Sciences Po, l’école de la domination (La Fabrique), à 19 heures, à la Librairie de Paris, 7, place de Clichy, Paris 17e. Site Internet.

Laon (02), 31 mars. Dans le cadre de l'Université populaire laonnoise, « Cycle sur le féminisme » : « Le corps de la femme dans un monde patriarcal » (1re partie), à partir de 18 h 30, à l'Etoile noire, 5, rue Saint-Jean. Organisé par le groupe Kropotkine (Fédération anarchiste). Infos.

Montreuil (93), 31 mars. William Blanc présentera la nouvelle édition de Winter is Coming. Une brève histoire politique de la fantasy (Libertalia), à 19 h 30, à la librairie Libertalia, 12, rue Marcelin-Berthelot (M° Croix-de-Chavaux). Site Internet.

Paris, 31 mars. A 19 heures, présentation-débat autour de L’Envolée (site Internet), journal de prisonniers et prisonnières « pour en finir avec toutes les prisons » dont le n° 56 est de nouveau censuré par l'administration pénitentiaire. Librairie Publico, 145, rue Amelot, Paris 11e (M° République ou Oberkampf). Infos.

Toulouse (31), 31 mars. ANNULÉ. Discussion sur « Autonomie et opéraïsme » avec Jacques Wajnsztejn, auteur de L’Opéraïsme italien au crible du temps (Editions A plus d'un titre), à partir de 19 heures, au local Camarade, 54, bd Déodat-de-Séverac. Infos.

 

FOIRES AUX LIVRES, EXPOSITIONS,
COLLOQUES, RENCONTRES

Partager. Les prochaines Reclusiennes (11e édition) auront pour thème le partage : « Nous proposons de regarder ensemble, de manière concrète ce que l’on partage et comment on le partage, domaine par domaine. Plutôt qu’une réflexion philosophique abstraite, c’est l’expérience que nous allons interroger, dans ce qu’elle a d’immédiat et d’humain. Au-delà du “penser global, agir local ”, repartir du “penser local, agir local et global” ». Envoyer sur une page maximum la proposition d'intervention au comité de pilotage des Reclusiennes (conf[at]lesreclusiennes.fr) avant le 1er mars. Infos.

Insurgé·es de la Commune. Le Musée d'art et d'histoire Paul-Eluard, 22 bis, rue Gabriel-Péri, à Saint-Denis (93), organise jusqu'au 6 mars 2023 une exposition « Insurgé.es ! Regards sur celles et ceux de la Commune de Paris de 1871 ». Rappelons que ce musée conserve l'un des plus importants fonds sur cette période (dessins, estampes, affiches, journaux, photographies, correspondances, peintures et divers objets). Par ailleurs, l'exposition « entend faire la part belle aux nouvelles approches et à la diversité des regards contemporains » sur la Commune. « Elle présente les événements et les mémoires qui les ont transmis à hauteur d’hommes, de femmes et d’enfants, qu’ils soient célèbres ou moins connus, identifiés ou anonymes, individus ou collectifs. Dans chaque section, historien.nes, écrivain.es, journalistes, conservateurs, politistes, philosophes, enseignant.es et artistes partagent leurs regards, en toute subjectivité, à travers de brefs textes. Ils constituent un parcours polyphonique, qui permet de souligner les nuances, de donner à entendre différentes voix, complémentaires ou parfois contradictoires, faisant dialoguer les époques et les points de vue. » Informations pratiques (voir communiqué de presse).

Les En-dehors au théâtre. Sylvie Gravagna jouera, avec Juliette Flipo, du 14 au 30 mars (cinq représentations), Les Cohérent·e·s, sa pièce adaptée des En-dehors (L'Echappée) d'Anne Steiner et de la vie de Rirette Maîtrejean au théâtre de la Reine blanche, 2 bis, passage Ruelle, Paris 18e. « Figure des anarchistes individualistes de la Belle Epoque, Anna Henriette Estorges alias Rirette Maîtrejean tenta d’incarner leur idéal politique : une vie libre, l’égalité des sexes et le refus de l’exploitation. Cette création s’appuie sur des archives exhumées et le travail de l’historienne Anne Steiner afin de proposer un travail documentaire et de redécouvrir cette figure historique oubliée. » Infos pratiques.

Langue et contre-pouvoir. Dans la perspective d'une journée d'étude « Presse politique allophone et en contexte colonial. Langue et contre-pouvoir » à l'université Paul-Valéry - Montpellier-III, un appel à contribution a été lancé pour « analyser la relation langue/pouvoir/contre-pouvoir à travers la presse allophone en contexte migratoire et/ou colonial, dans le but de stimuler une compréhension interdisciplinaire de cette thématique ». Les propositions d’intervention (titre et résumé d’environ 300 mots ainsi qu’un mini CV d’environ 150 mots) seront à envoyer à : isabelle.felici(at)univ-montp3.fr et abdenbi.lachkar(at)univ-montp3.fr avant le 15 mars. Infos.

« De la prison à la révolte ». Le Centre international de recherches sur l'anarchisme (CIRA) et le ciné-club Contre-Feux organisent, les 17, 18 et 19 mars, des journées « De la prison à la révolte », avec projection de films, présentations et discussions autour des luttes anti-carcérales dans les années 1970, au cinéma Oblò, avenue de France, 9, Lausanne (Suisse). « En Europe occidentale et aux Etats-Unis, la décennie 1970 voit exploser de puissantes révoltes contre les prisons, portées par les personnes enfermées elles-mêmes et relayées par des mouvements de soutien à l’extérieur. Cinquante ans après, un retour sur cette période féconde en idées subversives nous semble utile pour donner des outils à celles et ceux qui luttent aujourd’hui encore contre l’enfermement et pour l’abolition de la prison et du système pénal. » Programme complet.

Salon anticolonial et antiraciste. Il se tiendra cette année, les 25 et 26 mars (ouverture des portes à 10 h 45), à La Parole errante demain, 9, rue François-Debergue, Montreuil (93). Au programme, une expo, un jeu, des débats, des projections de films, des concerts… Le samedi sera plus particulièrement consacré au colonialisme environnemental et aux violences policières. Et le dimanche sera centré sur les dossiers classés « secret défense », l’armement français à l'étranger et, en fin de journée, sur l’extrême droite et le racisme en France. Des événements auront lieu en région parisienne durant toute la semaine suivante. Celle-ci se clôturera par une journée « Décolonisons ! » sur les dernières colonies françaises au CICP, 21 ter, rue Voltaire, Paris 11e. Site Internet.

Théâtre-débat à la CNT. « Valmont est un employé promu manager au moment où son entreprise se lance dans une opération de harcèlement moral à grande échelle pour réduire ses effectifs. Fraîchement lancé dans l’exercice de ses nouvelles fonctions, le manager Valmont aurait découpé une femme en morceaux. Face à son avocate, il revient sur les jours qui ont précédé ce crime. » C’est par ce court texte que l’auteur-acteur Maurici Macian-Colet présente sa pièce Babylone ou le rêve managérial, qui sera représentée le dimanche 26 mars à 15 heures dans les locaux de la CNT, 33, rue des Vignoles, Paris 20e. La représentation – entrée libre – sera suivie d’un débat avec une partie de l’équipe de création sur les dures réalités sociales que dévoile la métaphore théâtrale. Organisé par la CNT-ETPICS 94. Site Internet.

Week-end contre le NUK. La Fédération anarchiste organise, les 1er et 2 avril, un week-end antinucléaire à La Dar - Centre social autogéré, 127, rue d'Aubagne, Marseille 6e. Dès vendredi, à 19 h 30, projection du film documentaire Notre ami l’atome. Un siècle de radioactivité (2019, 57 min), de Kenichi Watanabe. Samedi, conférences-débats : 14 heures à 15 h 30, « De l'usage économique et politique du catastrophisme », animé par Philippe Pelletier ; 16 heures à 17 h 30, « Contre la résilience », animé par Thierry Ribault ; à 19 heures, repas ; à 20 h 30, sur Bure et la gestion des déchets, avec plusieurs intervenants. Dimanche, de 14 heures à 15 h 30, interventions d'Antoine Calandra et Jean Revest de la Coordination antinucléaire Sud-Est ; 16 à 18 heures, conférence-débat animé par Jean-Marc Royer, auteur de l'ouvrage Le Monde comme projet Manhattan (Le Passager clandestin). Infos.

 

DIVERS

Proudhon et Cham. Grâce à un amical concours, nous avons pu numériser les albums de caricatures de Proudhon par Cham (La Banque-Proudhon et autres banques socialistes et Proudhon en voyage), le troisième était déjà disponible sur Internet Archive (Proudhoniana. Album dédié aux propriétaires). Cham (fils du Noé de la Bible) est le pseudo d'Amédée Charles Henri de Noé, dessinateur avec Honoré Daumier du journal satirique Le Charivari. Son trait est assez sommaire mais il est extrêmement prolifique, inventif, et suit parfaitement les évolutions politiques de son journal. Anti-monarchiste sous le roi Louis-Philippe, Le Charivari qui, contrairement à d'autres journaux satiriques, est un quotidien essentiellement écrit et ne comporte qu'une seule page de dessin va saluer avec satisfaction l'avènement de la République le 24 février 1848. Depuis deux jours, sous l'impulsion des libéraux et des républicains, une partie du peuple de Paris – frappé de plein fouet par la crise économique et sociale – s'est soulevée et a pris le contrôle de la capitale. Profitant des événements du 15 mai (1), les éléments conservateurs réussiront à établir une République bourgeoise et réactionnaire. Face aux protestations ouvrières du 22 au 26 juin contre la fermeture des ateliers nationaux, créés en mars afin de remédier au chômage, elle se livrera à un massacre pour contenir l'émeute (2). Elu député en avril, Pierre-Joseph Proudhon et les socialistes Victor Considerant et Pierre Leroux vont devenir pour Le Charivari et Cham les « têtes de Turc » à abattre. Le 31 juillet 1848, Proudhon présente à l'Assemblée nationale sa « Proposition sur la réorganisation de l'impôt et du crédit » (3) et, le 3 août, il est inquiété pour sa (prétendue) participation le 26 juin à l'insurrection parisienne. C'en est trop pour le quotidien, il est maintenant « l'homme-terreur ». Thierry Menuelle remarque, dans « Le Charivari » contre Proudhon (Publications de la Société P.-J. Proudhon, 2006), « l'exploitation de plusieurs stéréotypes sur les socialistes, dont Proudhon serait en quelque sorte l'archétype, régulièrement présentés comme des opposants à l'ordre et aux valeurs bourgeoises : la famille, la propriété et la religion. Il est évident que les formules provocatrices de Proudhon (…) peuvent facilement être détournée de leur contexte par les conservateurs pour faire ressortir le danger du socialisme. Cham, qui incarnera par le dessin la ligne la plus conservatrice du Charivari, se fera ainsi une spécialité de représenter les socialistes comme des hommes dangereux, susceptibles de déchaîner des violences et de conduire soit au désordre soit à la dictature et la terreur. » Si, à notre époque, les socialistes ne représentent plus de danger pour la réaction, les mêmes outils sont utilisés par les détenteurs du pouvoir pour faire peur. Sauf que la « dictature et la terreur » viendront d'ailleurs. Aux élections présidentielles de décembre 1848, le quotidien soutient la candidature du général Eugène Cavaignac, le massacreur des journées de juin, contre Louis-Napoléon Bonaparte. Celui-ci l'emporte aves plus de 74 % des voix et, le 2 décembre 1851, se livre à un coup d'Etat. Il mettra fin à la République en se proclamant empereur le 2 décembre 1852. Mais Cham n'a pas été le seul caricaturiste à mener la charge contre Proudhon, le journaliste John Grand-Carteret qui fut l'un des pionniers de l'iconologie (« science des images ») cite les noms de Bertall, Quillenbois (Charles-Marie de Sarcus), Alcide-Joseph Lorentz, Henri Emy, Monta, Edmond Morin… dans une étude (« Proudhon et la caricature ») parue en feuilleton dans la revue régionale Franche-Comté et Monts Jura (n° 35, 36, 37, 39 et 40, de mai à octobre 1922, consultables sur Gallica). Et quelle fut la réaction du philosophe ? Proudhon n'a guère réagi à ces attaques, il n'a pas porté plainte alors qu'il était « représentant du peuple » et, d'après Thierry Menuelle, aurait « balancé » entre l'irritation et la satisfaction de constater que ces caricatures le rendaient plus célèbre encore.

P. B.

(1) Une manifestation de soutien à la cause polonaise dégénère et des manifestants pénètrent dans le Palais Bourbon, siège de l'Assemblée nationale, puis se rendent à l'Hôtel de Ville pour établir un gouvernement insurrectionnel. Dispersée par la Garde nationale, cette « tentative de coup d'Etat » permettra aux conservateurs de prendre les rênes du pouvoir.
(2) Entre 3 000 et 5 000 personnes furent tuées pendant les combats, auxquelles s'ajoutent environ 1 500 fusillés sans jugement. Il y eut quelque 25 000 arrestations et 11 000 condamnations à la prison ou à la déportation. Du côté gouvernemental, les pertes sont estimées à 1 600 hommes.

(3) L'un de ses contradicteurs est Adolphe Thiers, monarchiste constitutionnel rallié à la République et principal représentant du parti de l'Ordre. On le retrouvera en 1871 comme liquidateur en chef de la Commune de Paris.

 

Claude Guillon (1952-2023). Il y a des articles qui s'écrivent aisément et d'autres qui font obstinément de la résistance ! Parce qu'ils nous touchent trop, parce que les mots s'étranglent, parce qu'une nécro est parfois un miroir… Pour toutes ces raisons et pour rendre malgré tout hommage à Claude Guillon qui le mérite bien, nous choisissons de reproduire le texte de nos camarades du CIRA Marseille :
« Le 19 janvier 2023, notre ami Claude Guillon a tiré sa révérence. Il était né à Paris le 17 septembre 1952. On ne peut réduire Claude à être seulement le coauteur de Suicide mode d’emploi (1982), livre qui fit scandale mais qui eut aussi beaucoup de lecteurs et lectrices (plus de 100 000 exemplaires vendus avant son interdiction). Claude s’intéressait au droit de choisir l’heure et le moyen de sa mort, bien sûr. Mais il avait beaucoup d’autres centres d’intérêt : la psychanalyse, les droits des mineurs, la liberté du corps, certaines pratiques sexuelles (en particulier la sodomie), la Révolution de 1789 (vue par en bas), la reconnaissance de la douleur (en particulier celle des enfants), les travers de la démocratie, les luttes des sans-papiers, l’opposition à toutes les guerres… Il a exprimé ses idées dans une dizaine de livres, dans des journaux, dans des tracts et deux blogs, l’un généraliste Ligne de force, l’autre consacré à la Révolution française, La Révolution et nous. Il était anarchiste, se définissant comme communiste libertaire. Il avait rassemblé un grand nombre de ses textes dans un livre publié en 2015 Comment peut-on être anarchiste ? »
Lire également :
notice biographique du Maitron
bibliographie
– « Salut à Claude Guillon », par Floréal
« Monsieur Claude », bulletin Négatif

 

A la découverte de Félix Fénéon. Modeste rédacteur au ministère de la guerre, Félix Fénéon (1861-1944) s'intéresse très tôt à la critique d'art et, dès 1886, participe à plusieurs revues, crée le terme « néo-impressionisme », contribue à la découverte de peintres tels que Georges Seurat, Camille Pissarro, Pierre Bonnard, Paul Signac, Kees Van Dongen, Henri Matisse, Maurice Denis, Emile Compard… Anarchiste, il collabore à de nombreux journaux comme L'Endehors, La Renaissance, La Revue anarchiste ou Le Père Peinard… En 1894, suite aux attentats anarchistes et au vote des « lois scélérates », il est inquiété par la police et incarcéré à Mazas (on lui reproche la possession d'une dizaine de détonateurs et d'un flacon de mercure). Le pouvoir, souhaitant éradiquer le mouvement anarchiste, veut faire un exemple avec le procès des Trente où seront jugés, outre Fénéon, des militants en vue (Sébastien Faure, Jean Grave, Emile Pouget, Matha…). Il y fait preuve d'une mordante ironie et sera finalement acquitté ainsi que la quasi-totalité des inculpés. Ayant perdu son emploi de fonctionnaire, il fait office de rédacteur en chef à la célèbre Revue blanche qui prendra fait et cause dès 1898 pour le capitaine Dreyfus. Il y défend aussi des auteurs tels que Jules Laforgue, Alfred Jarry, Stéphane Mallarmé, Apollinaire, Rimbaud… A la disparition de cette revue culturelle et artistique en 1903, il collabore au Figaro, puis au Matin où il rendra célèbre les « nouvelles en trois lignes », compte rendu concis de faits divers qu'il transforme grâce à son humour en petits chefs-d'œuvre littéraires. Fénéon deviendra ensuite collaborateur de la galerie Bernheim-Jeune où il organisera la première exposition de peintres futuristes italiens. En 1920, il assure les fonctions de directeur des éditions de la Sirène qui publient Max Jacob, Joyce et nombre de livres d'artistes. Cet homme qui a vécu plusieurs vies, presque toujours dans l'ombre (Jarry l'appelait « celui qui silence »), fut un découvreur de talent(s) et Jean Paulhan lui rendra hommage en affirmant : « Nous n’avons peut-être eu en cent ans qu’un critique, et c’est Félix Fénéon. » Pour la petite histoire, notons qu'il vécut pendant plus de quarante ans entre deux femmes, Camille Platteel, sa maîtresse, et Stéphanie Adèle Goubaux, son épouse. Après sa mort, celle-ci mettra en vente sa fabuleuse collection de tableaux et d'art africain pour créer un prix à son nom afin de récompenser « un jeune écrivain et un jeune peintre ou sculpteur âgés de 35 ans au plus et dans une situation modeste ». Un prix, échappant, semble-t-il, aux luttes d'influence des grandes maisons d'édition et qui affiche un beau palmarès. Une vidéo, « Debout, Fénéon ! » (2000, 21 min), réalisée par le CNRS Image, et un podcast de France Culture (25 min), reprenant une émission diffusée pour la première fois en novembre 1947, nous amènent à la rencontre de ce personnage hors norme.

 

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