Mai 2006

PUBLICATIONS

De Houilles à Tulkarem. On a beau être informé de la situation en Palestine, rien ne vaut un récit de voyage pour comprendre les conséquences d’une occupation au quotidien, avec son lot de vexations, d’interdits et d’absurdités. Imaginer votre ville coupée en deux… vous devez descendre d’un bus pour en prendre un autre parce que la « frontière » coupe la ligne, le « laissez-passer » valable le matin mais pas le soir selon le bon plaisir d’un soudard, ne pas pouvoir se rendre dans certains lieux par crainte des contrôles, parlementer pendant des heures avant de pouvoir vous rendre d’« urgence » à l’hôpital parce que ce n’est pas l’heure de l’ouverture de la grille, des familles séparées… Sans oublier la misère, les arrestations, les bombardements, les destructions de maisons, d’oliviers centenaires, de bâtiments anciens car il faut effacer la trace de l’autre ! Un témoignage-constat, lucide et sans exagération.
« Itinéraire d’Houilles à Tulkarem », Jimmy Gladiator, 11 x 22, Ab irato, Paris, 70 p., 8 euros. CourrielSite Internet.

 

Planète bidonvilles. Cet ouvrage, au format tout en hauteur spécifique aux éditions Ab irato, regroupe deux textes étudiant la constitution de vastes bidonvilles à la périphérie des mégapoles, aussi bien en Afrique, en Asie ou en Amérique du Sud. Un milliard d’êtres humains y vivent actuellement et ce chiffre doublera dans vingt-cinq ans. Fruit de l’évolution capitaliste (néolibéralisme et mondialisation) qui a déclenché un immense exode de populations rurales gagnant les villes pour améliorer leur sort, ce phénomène porte-t-il en lui des germes de révolte sociale ? Rien de moins sûr : Mike Davis note la présence en leur sein de mouvements religieux fondamentalistes prêchant la soumission et Bruno Bachman souligne la violence généralisée, le développement de la délinquance et de la prostitution des jeunes qui n’ont souvent que ces solutions pour survivre. D’où le développement d’une criminalité de type maffieux dont le but sera de contrôler son territoire. Alors, socialisme ou barbarie ?
« Planète bidonvilles », Mike Davis, et « Les Enfants de la même agonie », Bruno Bachman, 11 x 22, Ab irato, Paris, 118 p., 10 euros. CourrielSite Internet.

 

Mort de l’asile. Après avoir passé onze ans et demi en prison, Jacques Lesage de La Haye a été psychologue au CHS de Ville-Evrard et chargé de cours à l’université de Paris-VIII, sans jamais cesser de dénoncer toutes les formes d’enfermement. Dans ce livre où se mêlent souvenirs personnels et analyses, il nous raconte l’histoire de l’antipsychiatrie, de sa critique théorique et sociale de l’hôpital psychiatrique. De sa lutte aussi pour abattre les murs de l’enfermement et réinsérer le fou dans la vie quotidienne. Aujourd’hui, tout en continuant à subsister ici ou là, l’asile a été largement remplacé pour des raisons économiques par des foyers de jour et de nuit, des appartements associatifs thérapeutiques, des centres d’accueil à temps partiel ou d’urgence… Pour autant, et ce livre en témoigne, la bataille est encore loin d’être gagnée ; il reste encore beaucoup à faire, alors que déferle un véritable délire sécuritaire savamment orchestré.
« La Mort de l’asile. Histoire de l’antipsychiatrie », Jacques Lesage de La Haye, 14 x 21, Les Editions libertaires - Editions du Monde libertaire, Saint-Georges-d’Oléron – Paris, 213 p., 10 euros. Contact : Les Editions libertaires, 35, allée de l’Angle, Chaucre, 17190 Saint-Georges-d’Oléron (tél. : 05 46 76 73 10).

 

Vision anarchiste et syndicaliste. Les Editions CNT-RP viennent de rééditer, sous ce titre, deux textes de Bakounine : « La Politique de l’Internationale » et « L’Organisation de l’Internationale », avec une introduction de Frank Mintz. Ce sont les bases essentielles d’un syndicalisme libertaire, toujours actuelles, que nous livre le « camarade vitamine », tout en nous alertant sur les risques du réformisme et de la bureaucratie. On peut aussi mettre en perspective ces « fondamentaux » du syndicalisme révolutionnaire avec ce qui se fait aujourd’hui dans les grandes centrales.
« Vision anarchiste et syndicaliste », Michel Bakounine, 12 x 19,5, Editions CNT-RP, Paris, 69 p., 10 euros. CourrielSite Internet.

 

Morale anarchiste. « Pourquoi être moral ? » Une morale est-elle synonyme d'aliénation ? Est-il possible de vivre en balayant la soumission de l'individu, inculquée par des morales fondées sur la religion, l'arbitraire et les lois de l'Etat ? Telles sont les interpellations de Pierre Kropotkine : se libérer de l'habitude et de l'indifférence pour trouver une éthique libre conçue par chacun, fondée sur l'entraide, la fraternité et le refus de sa propre mutilation. La réédition de ce classique de l’anarchisme par une maison d’édition connue pour la valeur de ses publications et sa rigueur démontre bien que ces interrogations restent d’actualité.
« La Morale anarchiste », Pierre Kropotkine, 11 x 17, éd. de l’Aube, coll. Ecole des idées, 80 p., 4,95 euros. Site Internet.

 

Argentine rebelle. « Voici l’histoire d’une rébellion qui ne s’est pas emparé du pouvoir, mais qui construit des expériences multiples de contre-pouvoirs. » Tout est dit avec cette première phrase car, après un court rappel historique, les auteurs nous montrent par le texte et l’image, comment certains Argentins ont fait face à la crise économique et politique en s’auto-organisant. Gestion en commun du traitement et de la distribution de l’eau, bus « mutualisé », « marché » du troc, entreprises « libérées » (« fabrica sin patron »), solidarité pour lutter contre les expulsions, hôtel géré en coopérative, usine squattée et transformée en ateliers autogérés, coopérative de recyclage, potagers et poulaillers collectifs, cantines populaires… sont donnés en exemple. Bien sûr, l’histoire nous a montré que des îlots d’auto-organisation ne changent pas une société mais, comme le dit, l’une des protagonistes : « On construit l’autonomie en travaillant pour nous. »
« Argentine rebelle. Un laboratoire de contre-pouvoirs », Cécile Raimbeau (textes) et Daniel Hérard (photographies), 24 x 16, Editions Alternatives, Paris, 142 p., 20 euros. Courriel - Site Internet.

 

Voleurs d’eau. L’habitation humaine commença là où existait une possibilité d’établir une vie durable sur une terre fertile, là où l’eau était plus ou moins régulièrement disponible. Fixe et stable, la terre a pu être possédée en commun ou, comme dans de nombreux pays, être divisée, pour constituer la base de la propriété privée, de la richesse personnelle et des héritages. L’eau, au contraire, demeura longtemps propriété commune parce qu’elle ne reste pas là où elle se trouve. Depuis des milliers d’années, les législations du monde entier acceptent et insistent sur le fait qu’il ne saurait exister de propriété de l’eau courante. Mais, récemment, certains se sont approprié ce bien commun et l’ont transformé en marchandise. Ce sont les voleurs d’eau. Colin Ward dénonce également leurs complices : experts, consultants, entreprises de travaux, banques, organismes de financements internationaux…
« Les Voleurs d’eau. Les déboires marchands d’un bien commun », Colin Ward, Atelier de création libertaire, Lyon, 199 p., 14,00 euros. CourrielSite Internet.

 

Prophète du libéralisme. Un pamphlet de Kosy Libran, clin d’œil au petit « Sar-Kosy », qui cache à peine Michel Piquemal se livrant au pastiche d’un célèbre livre de sagesse. Sur un somptueux parcours de golf, le Prophète répond aux interrogations de ses disciples (juge, médecin, banquier, professeur, prêtre, journaliste…). Le Maître est parfaitement cynique, horrible, malsain, malhonnête… ultralibéral. Des textes courts, le terme précis, c’est jubilatoire de vérité et de justesse. A lire de toute urgence pour se désintoxiquer.
« Le Prophète du libéralisme », Kosy Libran, prés. de Michel Piquemal, (12,5 x 19), Mille et Une Nuits, Paris, 106 p., 9 euros. Courriel - Site Internet.

 

Le congrès syndicaliste d’Amiens. Après avoir organisé un colloque sur ce sujet, les Editions CNT-RP publient un compte rendu des principaux épisodes du congrès par Emile Pouget. Paru dans la revue « Le Mouvement socialiste », peu de temps après, ce texte n’avait jamais été réédité depuis. La présentation de Miguel Chueca nous replace fort justement dans le contexte de l’époque, constate l’importance de cet événement pour l’histoire du syndicalisme, présente Pouget et les tendances qui existent au sein de la CGT du début du siècle. C’est une pièce apportée à la connaissance de ce congrès dont les lectures divergent souvent.
« 1906, le congrès syndicaliste d’Amiens », Emile Pouget, prés. et notes de Miguel Chueca, [contient des notices biographiques et une chronologie], (14,5 x 21), éd. CNT-Région parisienne, Paris, 143 p., 15 euros. Courriel - Site Internet.

 

Emile Pouget. Si l’on veut connaître plus en détail la vie et l’action du « Père Peinard », il faut se référer à la biographie écrite par Xose Ulla Quiben pour Les Editions libertaires. La naissance et l’enfance près de Rodez, sa venue à Paris, le jeune employé qui fréquente les réunions, devient syndicaliste et anarchiste, puis le pamphlétaire à la plume populaire et virulente, le propagandiste et l’organisateur du syndicalisme révolutionnaire… tout cela est conté de manière fort vivante, truffé de citations pour illustrer le propos. « Le chieur d’encre, il a fait du bon turbin ! », aurait dit le gniaff.
« Emile Pouget. La plume rouge et noire du “Père Peinard” », Xose Ulla Quiben, [cahier iconographique de 32 p.], (14 x 21), Les Editions libertaires, Saint-Georges-d’Oléron, 2006, 379 p., 15 euros. Courriel.

 

Fils de la nuit. Ce gros pavé de 558 pages contient les « Souvenirs de la guerre d’Espagne » d’Antoine Gimenez, de son vrai nom Bruno Salvadori, combattant sur le front d’Aragon dans la colonne Durruti, et une étude critique concernant le Groupe international. Réfugié italien, Antoine/Bruno raconte tout ce qu’il a vécu de 1936 à 1938, ce qui avait déjà permis de réaliser un feuilleton radiophonique toujours disponible (voir « nouveautés janvier 2006 »). L’importance de l’appareil critique, sa qualité et l’utilisation de témoignages croisés font de cet ouvrage une référence, unique en son genre en français. Ces « fils de la nuit », francs-tireurs de toutes nationalités et de toutes conditions, réunis en Espagne pour vivre le socialisme libertaire, méritaient bien ce « monument ».
« Les Fils de la nuit. Souvenirs de la guerre d’Espagne », Antoine Gimenez et Les Giménologues, (14 x 21), Les Giménologues-L’Insomniaque, Marseille-Montreuil, 2006, 558 p., 16 euros. Courriel des Giménologues - Site Internet.

 

COLLOQUE-SALON

Salon du livre d'expression populaire et de critique sociale. Du 29 avril au 1er mai, trois jours de fêtes, de spectacles et de rencontres seront organisés autour du livre à Arras (Pas-de-Calais). Samedi, à 20 h 30, projection du film « Viva Mexico ! » d’Eisenstein, le trio NLF3 assurant l’accompagnement musical. Dimanche, à partir de 16 heures, « Grand Kabar » (musique et littérature créoles) place de La Madeleine (sous un chapiteau). Lundi, toute la journée de 10 heures à 21 heures : chapiteau des éditeurs, revues et BD, place de La Madeleine. En plein air : braderie du livre, associations et syndicats, bibliobus et pôle environnement… De nombreuses animations, stands et rencontres-débats auront lieu dans différents lieux de la ville. On peut télécharger le programme complet sur le site (fichier pdf). Courriel - Site Internet.

Salon du livre anarchiste de Montréal. Le samedi 20 mai, de 10 heures à 18 heures, se déroulera pour la septième année consécutive cette importante rencontre de l’anarchisme en Amérique du Nord, au CEDA, 2515, rue Delisle (à deux pas du métro Lionel-Groulx), Montréal, Québec (Canada). Tables d’expositions de livres et de brochures, lectures, projections de films, conférences et visites guidées de Montréal sont au rendez-vous. Cette année encore, le salon du livre sera suivi, dimanche 21 mai, d’une journée entière de débats et d’ateliers sur l’anarchisme et les idées anti-autoritaires.

Rencontres libertaires à Grenoble. Le groupe Jules-Vallès de la Fédération anarchiste organise, à l’ADAEP, 163, cours Berriat, à Grenoble, trois jours de rencontre pour discuter, débattre, découvrir… Le 18 mai, à 18 h 30, promenade à vélo avec l’association Un P’tit vélo dans la tête. Le 19 mai, dès 19 heures, apéro puis conférence-débat sur l’anarchisme avec, entre autres, Daniel Colson (auteur du « Petit Lexique philosophique de l'anarchisme »). A 22 heures, bal folk avec Patate Sound System (prix libre) et, à partir de minuit, ce sera au tour de DJ King Milouz (activiste de Radio Canut) de poursuivre la soirée. Le 20 mai, à 10 h 30, débat autour des prisons et de leur abolition, avec Catherine Baker (auteure de « Pourquoi faudrait-il punir ? ») et Lucien Léger. A 14 heures, intervention de membres de l’Opposition grenobloise aux nécrotechnologies (OGN – Site Internet), suivie d’un débat sur les nanotechnologies. A 17 heures, atelier à propos des médias, et, à 19 h 30, « Mélalorka », création de danse-théâtre-projection. A 22 heures, concert avec Un tondu, un chevelu, puis avec Mon dragon (prix libre). Contact : ARSEP, c/o Cap Berriat, 15, rue Georges-Jacquet, 38100 Grenoble – courriel.

Salon du livre libertaire et des médias libres. Les 17 et 18 juin, rendez-vous à l'Espace Condorcet de la Cité des sciences et de l'industrie de la Villette (Paris) pour un salon du livre libertaire organisé par la librairie Publico et Radio-Libertaire. Contact : 01 48 05 34 08 - Courriel - Site Internet.

 

 

DIVERS

Anniversaire. Le journal de l’Union pacifiste a 40 ans, c'est en effet le 1er mai 1966 que le premier numéro est paru, notamment grâce aux efforts de Jean Gauchon, Raymond Rageau et Louis Lecoin. Numéro spécial anniversaire ce mois-ci, donc. Abonnement 1 an : 30 euros. Tous les jeudis, de 18 heures à 19 h 30, on peut retrouver sur Radio-Libertaire (89.5 MHz) des membres du groupe parisien de l’UP qui animent l’émission antimilitariste « Si vis pacem ». Pour toutes informations : Courriel - Site Internet.

SOS bibliothèque. Comme la population argentine, la Biblioteca Ghiraldo – située à Rosario – affronte d’importantes difficultés économiques et, de plus, doit faire face à un changement de local car son bail arrive à échéance. Il faut donc équiper ce nouveau lieu et restaurer de nombreux livres rares et anciens. Créée dans les années 1940, elle ne reçoit aucune subvention et ne vit que par les cotisations de ses membres et les dons. C’est un espace de réflexion et de diffusion des idées anarchistes (5 000 livres à disposition, collections de périodiques, archives, vidéothèque). Elle accueille aussi dans son local des rencontres militantes et culturelles, et des débats y sont organisés. Tout soutien financier sera donc le bienvenu : les dons peuvent être envoyés au CIRA de Marseille (chèques libellés à son ordre, avec la mention Ghiraldo au dos) qui les transmettra ensuite. CIRA, BP 20040, 13381 Marseille Cedex 13. Site Internet de la bibliothèque, sur lequel on peut consulter (en espagnol) ses bulletins et son appel.

Un quotidien anarchiste en ligne. Depuis 2002, quelques libertaires animent L’Endehors, un site Web offrant chaque jour des analyses de l’actualité et des informations militantes sur les différentes luttes. C’est également un lieu d’échanges et de discussion, ainsi qu’une banque de données présentant des milliers d’articles de tout ordre à la consultation. Signe de sa vitalité et de son intérêt, plus de 2 000 personnes le visiteraient quotidiennement. On peut y participer en contactant l’équipe ou en s’inscrivant directement sur le site. Courriel - Site Internet.

Blasphème. Pas moins de deux propositions de loi ont été déposées par des députés UMP pour criminaliser le blasphème religieux. Un(e) « croa ! » d’honneur pour Jean-Marc Roubaud, député du Gard, et pour (hors concours) Eric Raoult, député-maire du Raincy. Le premier texte stipule que « tout discours, cri, menace, écrit, imprimé, dessin ou affiche outrageant, portant atteinte volontairement aux fondements des religions, est une injure ». Plus d’info sur Athéisme.org. Un (pas) dernier blasphème pour la route, nom de Dieu…

 

REVUES

« A contretemps ». Le n° 23 du « bulletin de critique bibliographique » est consacré à Georges Glaser (1910-1995), « nomade communiste des années de braise [1920-1945], “van der lubbien” de cœur et de raison, apatride définitif, libertaire inclassable, écrivain de qualité et artisan dinandier de talent ». Des articles, plusieurs entretiens, des propos recueillis composent ce riche portrait et dessinent à petites touches un itinéraire. Un hommage à Jean-Ferdinand Stas (1921-2006), récemment décédé, conclut ce numéro. Quelques pages de « Souvenirs » d’un anarchiste extrêmement discret, actif, « militant du quotidien »… (Lire aussi les lignes que lui a consacrées Freddy Gomez dans « Le Monde libertaire » n° 1431.) Site Internet.

« Divergences ». Le premier numéro (avril-mai) de cette revue libertaire dédiée à la politique internationale, avec des articles en anglais et en français, est consultable en ligne. « De la Chine au Mexique, de l'Irak à la France, de l'affaire des caricatures au Forum social de Caracas, nous essayons de rendre compte d'un monde qui bouge, même s'il est en crise. » Avec des vidéos (dans la partie documents, consacrées aux manifestations anti-CPE), une rubrique livres, des poèmes et de magnifiques collages pour accompagner les articles. Site Internet

« No pasaran ». Un n° 48 (« On a toujours raison de se révolter ! ») essentiellement consacré au mouvement anti-CPE avec un copieux dossier : « CPE : gaffe ou acte délibéré ? », « 1986 : mouvement contre la réforme Devaquet », « 1994 : mouvement contre le CIP », un tour de France des mobilisations (Rennes, Nantes, Lorient, La Rochelle, Paris, Lille, Angers, Valence, Toulouse, Lyon, Grenoble…), « L’intérimaire et les exigences du patronat », « Pour un syndicalisme de luttes et de convergences anticapitalistes », etc. On peut télécharger le dossier au format pdf ou consulter les articles en ligne. Site Internet.

« Courant alternatif ». Le n° 158 du mois d’avril est également fortement imprégné de luttes anti-CPE (« Pourvu que cela dure ! », « Paris brûle-t-il ? », « A Strasbourg… », « Au Pays basque », « A Reims », « Violence ? Vous avez dit violence ? »…), mais également, au sommaire : « L’apprentissage à 14 ans », « Regard sur la “pute pride” parisienne », « Non au TGV Lyon-Turin », « 30 ans d’occupation marocaine au Sahara occidental ». Certains articles sont consultables en ligne. Site Internet.

« Les mur murs de la ville ». Le journal mural de l'Infokiosk enbullant du mois d'avril est sorti. Il s’en prend aux complicités entre l'Etat et le capitalisme, fait la promotion du « Plan B », de « Passerelle Eco », de l'autogestion antinucléaire et de quelques idées subversives. Si on n'a pas la chance de pouvoir le lire sur les murs de Brest, le journal est téléchargeable. Site Internet.

Retour
en haut
 fleche haut
 fleche bas